L’indemnité légale de licenciement est désormais accessible dès 8 mois d’ancienneté ininterrompue au lieu d’un an auparavant. Elle ne peut pas être inférieure à un quart de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années jusqu’à 10 ans, au lieu d’un cinquième de mois de salaire par année d’ancienneté antérieurement.Ces règles sont applicables aux licenciements et aux ruptures conventionnelles intervenues depuis le 27 septembre dernier.
Pendant ses congés payés : la salariée occupait des fonctions identiques pour le compte d'une société directement concurrente de son employeur, qui intervenait dans le même secteur d'activité et dans la même zone géographique. Faute grave validée par la Cour de cassation sans avoir à caractériser l'existence d'un préjudice particulier subi par l'employeur (Cass. soc., 5 juillet 2017, n° 16-15623).
L’état descriptif de division aurait dorénavant une valeur contractuelle comme le règlement de copropriété avec qui il est inséré. Il est donc possible de le prendre en compte pour interdire à une société d’affecter des lots à un usage professionnel alors que la destination énoncée au règlement de copropriété l’était de manière générale (Cass. civ. 3e, 6 juillet. 2017, FS-P+B+I, n° 16-16849).
Dans l’hypothèse d’une inaptitude physique et d’un refus d’une proposition de reclassement faite au salarié, si la lettre de licenciement du salarié concerné vise, non pas son inaptitude physique et l’impossibilité de le reclasser, mais seulement son refus de la proposition de reclassement, alors il est jugé que la rupture est dépourvue de cause réelle et sérieuse et le salarié est en droit d’obtenir une indemnisation à ce titre (Cass. soc. 23-5-2017 n° 16-13.222).
Les désordres affectant une pompe à chaleur soit un élément d'équipement dissociable qu’elle soit d'origine ou installée sur existant, sont susceptibles de relever de la responsabilité décennale de l’entrepreneur et donc de son assurance obligatoire lorsqu'ils rendent la maison dans son ensemble impropre à sa destination (Cass. 3e civ. 15-6-2017 n° 16-19.640).
La rupture du contrat d'un salarié dont l'absence prolongée pour maladie désorganise l'entreprise et impose son remplacement définitif peut être motivée par la perturbation de son seul service d'affectation, si celui-ci est essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise (Cass. soc. 23-5-2017 n° 14-11.929 F-D).